épave de bateau à moteur, le "Brienz".
>>>"home"...)
photo du Brienz en action.
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à 240m de profondeur,
le haut du radar
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au-dessous, sur le toit, un projecteur, la sirène et le mât du radar
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Quelques informations de J.-L. Voisard, membre de l'équipage ce jour-là.
Sur l'avant, la vedette a un trou d'homme (cockpit) pour le canonnier (canon anti-aérien 20mm). Voir image suivante.
Ce trou peut être fermé par 2 tôles ou couvert par une bâche... et, ce jour-là, c'était une bâche.
Or ils ont été surpris, de face, par un coup de Vaudaire de 100km/h, ce qui arrive parfois dans le Haut-lac.
Ce qui fait que les vagues tombant dans le cockpit apportaient plus d'eau que ne pouvaient en ôter les pompes... D'où...
remplissage.
Ils ont alors viré de 90 degrés vers la terre pour se jeter délibérément à la côte, car ils ne voyaient rien du tout!
La situation était couler... ou... entrer en collision avec la côte! En effet, apercevrait'on la côte avant de la rencontrer?
Mais c'était trop tard... et ce fut l'engloutissement, par l'avant.
J.-L. Voisard me dit avoir sauté à l'eau depuis le tableau arrière, qui était alors horizontal (le bateau donc presque vertical), le Brienz s'enfonçant rapidement.
Et être resté une heure et demi dans l'eau, en novembre. Enfin avoir quasiment atteint la côte quand, finalement, il a été entendu.
Son collègue, retrouvé lui aussi, agrippé à une rame, a failli y rester.
En rouge le trou d'homme du canonnier. En jaune le support du canon.
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Il y avait, à Rolle, l'"Unterwald".
La Sagrave a racheté le "Böningen".
Il y avait aussi le "Brunnen"...
(retour à "bateaux à moteur"...)